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RIPESS

апреля 14, 2013 21:00 , by Daniel Tygel - | No one following this article yet.

L’importance des expériences locales de l’ESS

июня 23, 2020 18:54, by RIPESS - 0no comments yet

Lors de chacun des quatre webinaires « Au-delà de l’urgence Covid-19 » organisés par le RIPESS, il a été possible de découvrir différents projets locaux et communautaires qui apportent des solutions en pleine crise du coronavirus.

L’Économie Sociale Solidaire (ESS) n’est pas la construction d’alternatives futures. L’ESS est un mouvement qui propose déjà des solutions locales et communautaires dans le monde entier, qui mettent les gens au centre de la construction d’un monde plus juste, plus solidaire et plus durable.

C’était déjà une réalité avant le Covid-19, mais au cours des derniers mois, nous avons pu observer une multitude de projets et d’expériences locales qui ont permis d’offrir aux gens de véritables solutions dans des domaines tels que l’alimentation, les soins, la santé, la prévention et la communication, parmi beaucoup d’autres.

Dans chacun des quatre webinaires « Au-delà de l’urgence Covid-19 », différents invités spéciaux ont expliqué à partir de leur expérience différents projets locaux qui apportent des solutions au milieu de la crise du coronavirus.

Ainsi, différents exemples d’expériences de solidarité qui se déroulent dans différentes parties du monde ont été identifiés. Ce sont les actions qui ont été développées à partir du centre de la communauté, entre les voisins et qui ont mis la vie au centre à un moment où tout s’écroulait.

Portugal et Amérique latine

Comme expliquait Luciane Lucas lors du webinaire espagnol, par exemple, l’activisme, le dialogue et la résistance sont plus vivants que jamais au Portugal, où les stations de radio communautaires COVID ont été créées pour partager des opinions et des idées sur les (post)pandémies et construire l’idée de communauté. Elles sont devenu un lieu de rencontre pour les collectifs liés à des programmes féministes, antiracistes, etc.

D’autre part, les expériences de la communauté chilienne nous sont également parvenues d’Amérique latine. Ainsi, Beatriz Chocori du RIPESS LAC a expliqué une expérience locale d’échange et de vente de produits selon la valeur réelle qu’ils ont (trasquinto) et non celle donnée par le marché. M. Chocori a rappelé que cela avait déjà commencé il y a quelque temps au Chili, mais que cela avait été renforcé par les soulèvements sociaux de l’année dernière et, bien sûr, par cette situation de crise sanitaire.

Enfin, Salomón Sotelo a expliqué une expérience d’économie solidaire agraire en Colombie. Ce projet réalise un travail important sur le marché social en proposant de supprimer autant que possible l’intermédiation, qui rend les produits plus chers, en plus de rappeler l’importance d’acheter plus à proximité.

Afrique

Comme l’a expliqué Madani Coumare, président de RAESS – RIPESS Afrique dans le webinaire français, en général dans tous les pays africains il y a des personnes organisées qui produisent le matériel sanitaire (masques, gel etc.). En fait, selon M. Coumare, les organisations d’ESS font la promotion de produits locaux comme la création d’un gel désinfectant qui remplace celui vendu en pharmacie, qui peut coûter jusqu’à 50 euros.

Elise Pierrette Memong, membre du RAESS et du Conseil d’Administration du RIPESS intercontinental, a commenté plusieurs exemples qui se déroulent sur le continent. Elle a expliqué comment, au Burkina Faso, des « usines de troc communales » ont été mises en place pour faire face à la fermeture des marchés. Ou comme au Mali, plus de 100 000 masques faits à la main ont été produits, permettant ainsi la relance du secteur textile dans le pays, un aspect vraiment important.

Enfin, Elise Pierrette Memong a également évoqué le cas du Cameroun et des coopératives de producteurs de poivrons et de tomates. Ceux-ci envoyaient des produits en Guinée équatoriale, mais maintenant qu’ils ne peuvent plus le faire en raison de la fermeture des frontières, ils cherchent des méthodes pour conserver ces produits, comme la méthode de séchage, et d’autre part, ils ont réactivé le marché local au détriment du marché d’exportation.

Asie

Lors du séminaire en anglais, Wahyudi Anggoro Hadi a commenté l’histoire du peuple Panggungharjo à Jogja, comme une bonne pratique de réponse intégrée au Covid-19. Comme l’explique Wahyudi Anggoro Hadi, ce village a développé une application web grâce à laquelle ils ont pu atténuer les impacts économiques de la pandémie, grâce à une économie de collaboration, de solidarité et de partage.

Cette application a permis, d’une part, d’offrir une assistance clinique et un suivi par des bénévoles, grâce à un contrôle quotidien. Mais cette même demande a permis de mettre en contact les habitants du village qui avaient besoin de produits alimentaires avec la disponibilité des produits dans les magasins.

Ce ne sont là que quelques-unes des bonnes pratiques locales en matière d’ESS qui ont pu être entendues lors des quatre webinaires organisés par le RIPESS Intercontinental, dans le but de montrer la capacité de l’ESS à répondre aux défis posés par Covid-19.

Si vous n’avez pas pu assister aux webinaires à ce moment-là, nous vous invitons à regarder les vidéos de chacune des sessions :

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Participation des membres de RIPESS au FSM des Économies Transformatrices

июня 23, 2020 15:26, by RIPESS - 0no comments yet

La RIPESS Intercontinental et ses membres des différents continents seront présents au Forum social mondial des économies Transformatrices (FSMET) en y organisant différentes activités virtuelles continentales et intercontinentales. Les activités auront lieu du 25 juin au 1er juillet, en parallèle au programme propre du FSMET. Voir le programme ICI.

Pour faciliter la participation, nous partageons l’agenda en centralisant toutes les informations ; l’article sera mis à jour périodiquement. Nous vous encourageons à le consulter chaque jour, car d’autres activités seront ajoutées au fur et à mesure de leur confirmation.

ACTIVITÉS INTERCONTINENTALES DU RIPESS

  • Échanges d’approches éducatives et d’outils sur l’ESS pour la transformation (Amérique latine, Europe, Asie, Afrique)

Qui organise? RIPESS Intercontinental ; Campagne pour un Currículum Global de l’ES

📆 28/06 ⌚ ️13h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle: 🔗 https://us02web.zoom.us/j/85961635676

Langues : français, anglais, espagnol

  • La jeunesse et l’ESS pour la transformation (Afrique, Europe, Amérique latine)

Qui organise? RIPESS Intercontinental

📆 28/06 ⌚️14.30 h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle: 🔗 https://zoom.us/j/93745369585

Langues : français, anglais, espagnol

  • Stratégies et outils de transformation intersectionnel de l’ESS avec perspective de genre (Afrique, Europe, Amérique latine, Asie)

Qui organise? RIPESS Intercontinental ; Quartiers du Monde ; Homenet South East Asia

 📆 29/06 ⌚️13h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle: 🔗 https://us02web.zoom.us/j/87312237884

 Langues : français, anglais, espagnol

  • La co-construction publique-sociale des économies pour transformer. Du local au mondial

Qui organise? RIPESS Intercontinental ; et FSMET Groupe de travail (Confluence) des Politiques Publiques

30/06 ⌚ ️13h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle: en attente

Langues : français, anglais, espagnol

LES ACTIVITÉS CONTINENTALES DES MEMBRES DE RIPESS

  • Les défis du maintien des 5 dimensions de l’ESS et sa contribution aux ODD – Focus Asie

Qui organise ? RIPESS ASEC-ASIE

📆 26/06 ⌚ ️7h GMT/UTC (15h à Kuala Lumpur)

📍Lien à la salle virtuelle: en attente

Langue : anglais

  • Des technologies ouvertes fédérées coopératives pour un changement systémique – Europe

Qui organise? RIPESS EU

📆 26/06 ⌚️11h30 GMT

📍Lien à la salle virtuelle: https://join.transformadora.org/activities/778

Langue : français, anglais

  • Convergences de l’ESS en Europe : quelle coopération entre les réseaux européens pour plaidoyer en faveur des économies transformatrices en Europe ?

Qui organise? RIPESS EU

📆 26/06 ⌚️15h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle: https://zoom.us/j/99676507692

Langue : français, anglais

  • Transformer les économies, un point de vue d’Amérique latine et des Caraïbes. Approfondir les confluences

Qui organise? RIPESS LAC

📆 27/06 ⌚ ️10:00 GMT-5

📍Enlace à la salle virtuelle : https://us02web.zoom.us/j/86923512649

Langue: espagnol

  • Les réponses de l’économie sociale et solidaire au COVID et aux violences policières racistes – Focus Etats-Unis

Qui organise ? RIPESS USA

📆 27/06 ⌚ ️9h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle : https://wellesley.zoom.us/j/91943207133

 Langue: anglais

  • Construire une économie sociale et solidaire en Europe centrale et orientale

📆 27/06 ⌚️10h GMT

📍Lien à la salle virtuelle: https://join.transformadora.org/activities/227

Langue : français, anglais

  • L’entrepreneuriat des jeunes dans l’innovation sociale autour de la lutte contre le COVID – focus Afrique

Qui organise ? RAESS Afrique

📆 28/06 ⌚ ️13h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle : https://zoom.us/j/93745369585

Langue: français

  • Défis et perspectives de l’ESS dans les stratégies visant à atténuer l’impact de Covid-19 sur le développement local – focus Afrique

Qui organise? RAESS Afrique

📆 29/06 ⌚️14h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle : https://zoom.us/j/98261497710

Langue: français

  • Lab des économies transformatrices

📆 29/06 ⌚️14h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle: https://join.transformadora.org/activities/998

Langue : français, anglais

  • Nos pratiques de transformation : impact social, audit social, utilité sociale, méthodologies de transformation systémique ? – Europe

📆 29/06 ⌚️14h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle: https://join.transformadora.org/activities/690

Langue : français, anglais

  • Commerce international et économies transformatrices – Europe

📆 29/06 ⌚️15h GMT/UTC

📍Lien à la salle virtuelle: https://join.transformadora.org/activities/571

Langue : français, anglais

  • Du social business à l’économie solidaire par Jean-louis Laville, Maïté Juan et Joan Subirats – Europe

📆 30/06 ⌚️11h GMT

📍Lien à la salle virtuelle: https://join.transformadora.org/activities/1094

Langue : français, anglais

  • Economie Solidaire, Démocratie Économique et Décroissance – Europe

📆 01/07 ⌚️10h CET

📍Lien à la salle virtuelle: https://join.transformadora.org/activities/1030

Langue : français, anglais

ACTIVITÉS DE RÉSEAUX NATIONAUX

Les réseaux nationaux d’ESS des réseaux continentaux RIPESS organisent également des activités dans le cadre du FSMET, qui ne sont pas répertoriées dans cet article.

À propos du Forum Social Mondial des Économies Transformatrices

Le Forum Social Mondial des  Économies Transformatrices (FSMET) est un processus de convergence des économies qui constituent une véritable alternative au capitalisme. Alors qu’il devait initialement se tenir physiquement à Barcelone, la crise sanitaire du covid-19 l’a transformé en une réunion virtuelle (du 25 juin au 1er juillet) avec des centaines d’activités présentées par des groupes du monde entier, des thèmes variés et des fuseaux horaires différents en fonction des publics. En plus, pendant la Foire Catalane d’Économie Solidaire à Barcelone, un forum mixte sera organisé (23-25 octobre 2020) pour poursuivre le travail de mise en réseau, de collaboration et de transformation.

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Le RIPESS analyse la réponse de l’ESS au-delà de COVID-19 avec trois webinaires

июня 22, 2020 19:02, by RIPESS - 0no comments yet

Entre le 17 avril et le 7 mai, le RIPESS Intercontinental a organisé trois webinaires pour analyser les réponses collectives et durables que l’Economie Sociale Solidaire (ESS) construit au-delà de la crise COVID-19. 

Cette série de webinaires a été le début d’un grand débat sur la façon dont nous sommes arrivés à ce point du point de vue de l’ESS. Il a également mis en évidence les réponses concrètes de solidarité qui se construisent à partir des projets d’ESS (à la fois dans cette situation d’urgence et en général comme solution aux défis mondiaux). Organisé en trois langues différentes (anglais, français et espagnol), chaque webinaire a été suivi par différents intervenants représentant l’Asie, l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Amérique latine et l’Afrique, selon le cas.

Les conséquences de l’expansion de COVID-19, d’abord présentée comme une crise sanitaire, mettent en évidence l’imminence d’une crise beaucoup plus dangereuse, beaucoup plus profonde : une crise qui dépasse les paramètres sanitaires et qui était là avant que cette maladie ne se répande sur la planète. COVID-19 a pour effet de rendre encore plus visible la crise climatique, la crise du système alimentaire, la crise de la science et de la recherche, de la gouvernance, la crise politique, sociale et culturelle, celle du système de soins et des mouvements migratoires, et une crise économique mondiale. Tous ces éléments sont interconnectés et constituent des éléments clés de la crise systémique à laquelle l’humanité est confrontée selon les paramètres du système capitaliste.

Les intervenants des webinaires organisés par le RIPESS ces derniers mois ont tenté d’expliquer avec prudence les conséquences de la pandémie mondiale, mais ils ont surtout donné l’occasion de repenser et de réfléchir aux nouveaux modèles de société post-COVID, dans lesquels la promotion de l’Économie Sociale Solidaire (ESS) semble plus urgente que jamais. L’idée clé des trois webinaires est de développer une ESS qui imprègne les structures de pouvoir, les dynamiques internationales, nationales et locales, et qui aboutit à des politiques publiques favorisant les liens et les relations qui soutiennent la vie, et non ceux qui soutiennent le marché.

Comme l’a expliqué Luciane Lucas dans le webinaire en espagnol, l’économie de marché est construite pour réaffirmer la valeur des différences (asymétries), alors que l’ESS pense en termes de participation, d’autogestion et de soutien mutuel, et doit donc repenser la façon de mettre ces dernières au service du secteur public. Car le retour à la normalité proposé par les élites dirigeantes lorsque les flux productifs sont réactivés ne devrait pas être une option.

Pour ce faire, il est essentiel que les réseaux d’ESS continuent à accroître leur présence sur les territoires et soient présents dans tous les circuits nécessaires à la vie (production, consommation, financement, secteur du logement, alimentation, etc.), et qu’ils renforcent également leurs relations avec les mouvements sociaux et les diverses initiatives déjà présentes dans de nombreuses communautés.

En bref, le défi est de présenter l’ESS comme une véritable option pour les gens, jusqu’à ce qu’en fin de compte un changement de paradigme nous amène à développer une éducation au soin de la vie et de la planète et nous permette d’abandonner « la pensée unique » qui modère actuellement notre comportement – comme l’a mentionné Nicolás Cruz, du RIPESS LAC, dans le même webinaire.

Cette crise ouvre plusieurs scénarios dangereux. D’une part, nous risquons de subir une augmentation des mesures autoritaires, ce qui pourrait conduire – comme l’a expliqué Jason Nardi du RIPESS Europe – à une augmentation de l’extrême droite et à des gouvernements imposant des stratégies politiques qui donnent la priorité à l’économique sur le social et finissent par aggraver les inégalités. De plus, bien que la maladie n’ait pas d’idéologie propre, nous voyons qu’elle affecte les gens de manière inégale, remplissant ainsi tous les éléments d’une pandémie marquée par la classe, le sexe et la race. Les Nations unies et l’Organisation Internationale du Travail s’accordent à dire que le virus fait plus de victimes parmi les femmes, car ce sont elles qui occupent les postes clés pour assurer la survie dans cette pandémie, et parce que malheureusement, la violence sexiste bat des records dans le monde entier, car de nombreuses femmes sont enfermées avec leurs agresseurs.

Cette perspective de genre a été présente dans les trois webinaires, et a conduit certains des intervenants à faire d’importantes réflexions sur le sujet. Ainsi, comme l’a expliqué Eri Trinurini (ASEC, RIPESS Asie), il est nécessaire de faire des politiques féministes pour mettre l’émergence de la diversité, les femmes et leurs croisements au centre de l’agenda, et enfin de comprendre que cette pandémie n’est pas la même pour tous.

L’importance des expériences locales

Cependant, il est également vrai qu’au-delà de l’immensité des risques que cette pandémie va entraîner, comme on a pu le constater dans les trois webinaires, il existe de nombreuses initiatives de solidarité de bonnes pratiques qui se développent dans différents endroits du monde : des radios communautaires au Portugal pour renforcer la rencontre des groupes, à l’échange de produits au Chili pour soutenir les populations rurales, en passant par la production locale de masques au Cameroun, etc. En fait, Elise Pierrette Memong et Madani Coumare, de RAESS-RIPESS Africa, ont tous deux expliqué l’importante mobilisation qui, malgré la situation préoccupante, a lieu dans la plus grande partie du continent africain, où les réseaux d’ESS ont toujours eu une présence significative.

En ce sens, et bien que l’expérience montre la difficulté du processus et la capacité d’un système à s’adapter en permanence à de nouvelles circonstances pour assurer sa propre survie, les intervenants des différents webinaires ont souligné que, en tant que société, nous sommes également conscients d’être des voix nécessaires dans la nouvelle réalité post-Covid.

Si les webinaires mettent une chose au clair, c’est que l’Économie Sociale Solidaire a un rôle très important à jouer. Il est nécessaire de mettre l’accent sur l’ESS et de reconnaître les multiples résistances qui se manifestent déjà dans les différents territoires, ce qui permettra de faire pression sur les gouvernements et leurs politiques publiques pour promouvoir d’autres modèles de sociétés impliquées dans l’urgence climatique et axées sur le système de soins.

En bref, pour les intervenants des trois webinaires, il est nécessaire de redéfinir avec la solidarité l’idée de coexistence, de repenser la manière dont nous allons construire la communauté, et de faire face, tous ensemble, au défi actuel : relier les demandes et les actions qui émergent dans les différents territoires et réseaux, jusqu’à les transformer en un horizon de futur sûr.

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Les économies transformatrices se retrouvent à niveau mondial !

июня 22, 2020 17:57, by RIPESS - 0no comments yet

Du 25 juin au 1er juillet aura lieu le premier Forum Social Mondial des Économies Transformatrices (FSMET), une réunion virtuelle qui cherche à articuler un programme commun pour les économies transformatrices à un moment clé de la remise en question du modèle économique actuel.

Le premier Forum Social Mondial des Économies Transformatrices (FSMET) aura lieu du 25 juin au 1er juillet. L’objectif de cette réunion est de rassembler les mouvements sociaux et les initiatives qui partagent le désir de mettre les personnes et l’environnement au centre de l’économie et de mettre fin à l’économie basée sur l’extraction, la croissance, la compétitivité et le marché. L’objectif est de créer un cadre de confluence des économies qui luttent pour évoluer vers des sociétés résilientes et collaboratives, pour construire et renforcer des alliances et des actions stratégiques communes.

Depuis les premiers jours de la pandémie, nous avons clairement constaté les lacunes du monde d’avant la COVID-19 dans des domaines aussi essentiels et divers que l’accès au logement, à la nourriture, aux soins de santé, aux allocations de chômage, aux soins aux groupes vulnérables et à d’autres domaines essentiels de la vie qui ne sont pas suffisamment couverts dans le modèle actuel et pour lesquels les économies en transformation ont des propositions alternatives et réelles.

Ce processus de confluence autour du FSMET, promu par des dizaines d’organisations du monde entier, s’est forgé depuis deux ans, avec une étape fondamentale de ce processus: la Première Rencontre Internationale, qui a eu lieu à Barcelone en avril 2019. Cette rencontre a permis d’explorer le terrain de chacune des économies transformatrices qui se rencontraient (Économie Sociale Solidaire, économies féministes, mouvement agro-écologique et pour la souveraineté alimentaire et le mouvement pour les biens communs) et les premiers liens et confluences ont été établis, en convenant de lignes stratégiques communes pour inclure de nouveaux agents et réalités, tels que ceux du mouvement pour la justice climatique ou des groupes de migrants, et pour fournir un système de gouvernance et des méthodologies pour garantir l’autonomie du processus, partie de l’ADN des économies transformatrices.

De cette base commune, nous concluons maintenant une année de travail et d’articulation au niveau mondial qui a dû s’adapter à un scénario de pandémie mondiale, en convertissant en un format virtuel et en incorporant les prévisions dérivées de la situation économique difficile du scénario post-Covid-19 et les alternatives à celui-ci dans une clé de transformation.

Dans ce cadre, le Forum dispose d’un programme large et riche, dont l’ouverture sera marquée par la présence de personnalités de premier plan de ces mouvements dans le monde, comme Mihel Bauwens, directeur de la Fondation P2P et de la recherche CommonsTransition.org ; Marta Guadalupe Rivera Ferre, directrice de la chaire d’agroécologie et de systèmes alimentaires de l’université VIC-UCC et membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (IPCC) des Nations Unies ; Euclides Mance, un des principaux théoriciens de l’économie solidaire et de l’économie de libération en Amérique latine et co-fondateur de l’Institut de philosophie de la libération et du réseau Solidarius ; Ashish Kotari, coordinateur du forum Vikalp Sangam (Confluence des alternatives) et promoteur de la Tapisserie mondiale des alternatives ; Geneviève
Azam, économiste français, militant écologiste et antimondialiste au sein de l’organisation Attac France et co-auteur d’un « Manifeste de la coexistence ».

Cet événement sera suivi d’une semaine de tables ouvertes, de réunions, de séminaires et de panneaux d’exposition sur des thèmes et des approches variés, mais avec un scénario commun : promouvoir une transformation radicale de l’organisation économique et sociale avec l’objectif commun de faire face aux crises actuelles et futures causées par le système socio-économique actuel, dans une perspective plus territorialisée, qui place la vie au centre, avec un souci de justice sociale et de vigilance écologique soutenu par une démocratie renouvelée.

Ce travail sera poursuivi en vue d’une deuxième célébration du FSMET 2020 en octobre 2020, une rencontre qui, outre la composante virtuelle, pourrait être en personne si la situation le permet, et qui vise donc à converger avec la célébration de la FESC (Salon de l’économie solidaire de Catalogne) qui a réuni ces dernières années quelque 15 000 personnes à Barcelone. Afin de soutenir ces nouveaux travaux, l’outil virtuel www.forum.transformadora.org restera actif, un espace de référence pour continuer à nourrir le processus d’articulation avec le monde.

Dans le cadre de la tâche titanesque de reconstruction sociale qui nous attend lorsque nous sortirons de l’enfermement, le FSMET aspire à devenir un processus plus large qui dépasse les axes et les actions transformatrices déjà envisagées et qui inclut l’impact de la crise civilisationnelle accélérée par la COVID-19 au centre de sa réflexion et de sa proposition. Les économies en transformation du monde entier poursuivent donc une transformation radicale de l’organisation économique et sociale afin de faire face définitivement aux crises causée par le système socio-économique actuel. Ce modèle économique qui cherche à mettre la vie au centre et qui aspire à la justice sociale, à la vigilance écologique et à une démocratie renouvelée, ne peut se réaliser que dans une perspective territorialisée, en conjuguant forces et intelligences, initiatives et idées, audace et sagesse, dans un contexte d’après-crise de la COVID-19 où ces propositions sont plus que jamais nécessaires.

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Au-delà de l’urgence COVID19 : Souveraineté alimentaire et droit à l’alimentation

июня 20, 2020 19:29, by RIPESS - 0no comments yet

Dans le cadre d’une série de webinaires visant à analyser les réponses collectives et durables en matière d’ESS au-delà de Covid-19, le RIPESS Intercontinental a organisé un webinaire axé sur le droit à l’alimentation et la sécurité alimentaire.

Écrit par Judith Hitchman, Urgenci et RIPESS Intercontinental

Le troisième de la série spéciale de webinaires du RIPESS a couvert le domaine de COVID-19, la souveraineté alimentaire, l’Économie Solidaire et le droit à l’alimentation. Les participants étaient Qiana Mickie, consultante politique spéciale auprès de Just Food à New York, Judith Hitchman, présidente du réseau agricole soutenu par la communauté internationale d’Urgenci, et Marcus Hill, du réseau américain d’économie solidaire en tant qu’invité spécial. Sofia Monsalve, secrétaire générale de FIAN International, était la modératrice très compétente.

Qiana Mickie a commencé par planter le décor et expliquer comment l’agriculture d’entreprise et le capitalisme industriel s’effritent rapidement sur les lignes de faille existantes de la race, de la classe et de l’exploitation, faisant passer le profit avant les personnes et la terre. COVID- 19 s’est aggravé cet automne. Le message du système alimentaire industriel de Smithfield’s, le plus grand producteur de porc américain, est que l’approvisionnement alimentaire est en danger. Ceci est destiné à susciter la peur chez les gens. Il y a un goulot d’étranglement dans ce système défectueux qui repose sur les grandes entreprises, les grandes exploitations et les producteurs de matières premières. Cependant, cela ne reflète en rien la chaîne d’approvisionnement alimentaire basée sur la solidarité locale.

L’un des principaux défis actuels est le réassemblage rapide du capitalisme industriel à la lumière de COVID-19, dont nous savons par expérience que le système deviendra encore plus exploiteur, extractif et nuisible qu’auparavant. Nous voyons également comment l’agriculture d’entreprise approfondit son lien avec les modèles de réponse d’urgence qui sont basés sur le travail caritatif et les soupes populaires qui maintiennent constamment les gens dans le besoin plutôt que de construire non pas l’autodétermination et la souveraineté alimentaire. Il s’agit simplement de mesures palliatives pour compenser le goulot d’étranglement des cultures et du bétail et d’une cooptation de langage, pour répondre à la sécurité alimentaire et aux besoins réels. Il y aura maintenant encore plus de personnes qui seront canalisées dans ce cycle de dépendance de l’excès de nourriture qui a aussi un effet d’entraînement négatif en termes de bas prix payés aux producteurs. Les modèles d’aide alimentaire d’urgence, comme les garde-manger et les banques alimentaires, voient les dons – monétaires et alimentaires – augmenter en cas de crise. Cela reste charitable et ne fait pas sortir les gens du système de dépendance néolibéral.

Quelles sont donc les solutions ? Au milieu de cette crise et de ce besoin, nous devons amplifier nos actions et ne pas perdre nos principes de solidarité et travailler à la souveraineté alimentaire. C’est ainsi que nous pouvons repousser le réaménagement d’un système inéquitable, en en construisant un basé sur la coopération, la justice sociale et la souveraineté alimentaire. Il existe des solutions dans les économies alimentaires alternatives basées sur la solidarité et l’autodétermination, comme l’agriculture soutenue par la communauté, les marchés de producteurs gérés par la communauté qui soutiennent les agriculteurs locaux à un prix équitable pour des aliments sains cultivés selon des principes agroécologiques qui garantissent l’absence d’utilisation d’intrants chimiques et un revenu équitable pour les producteurs et les travailleurs agricoles ainsi qu’une distribution directe à la communauté.

La lutte à laquelle sont confrontés les habitants de New York est que la chaîne d’approvisionnement alimentaire locale manque de ressources et risque d’être encore plus marginalisée. Alors que certains CSA internes voient le nombre de leurs membres augmenter, aux États-Unis et surtout à New York, les engagements des membres sont moins importants. Nous savons que les chaînes d’approvisionnement locales sont plus directes, qu’il y a une plus grande transparence dans la récolte et les pratiques agricoles, et moins d’intermédiaires dans le système.

Just Food travaille sur des politiques qui soutiendront les modèles de producteurs-consommateurs locaux et les agriculteurs diversifiés de notre région, en identifiant des ressources pour les agriculteurs locaux et les groupes communautaires afin de garantir la disponibilité de l’approvisionnement local. Cela inclut l’identification de partenaires ESS pour travailler sur la livraison du dernier kilomètre et la livraison à domicile de parts aux personnes confinées chez elles.

Afin de mieux intensifier la production agricole urbaine à New York, nous avons besoin d’une politique agricole urbaine améliorée et globale qui encourage et soutient les entreprises sur les terres communes appartenant aux municipalités et qui reconnaisse l’inégalité dans le spectre de l’agriculture urbaine entre l’agriculture communautaire et les technologies agricoles. L’agriculture urbaine dans nos communautés a longtemps été négligée et réalisée essentiellement par des communautés de couleur et à revenus mixtes. La plupart des jardins communautaires relèvent des dispositions relatives aux parcs de la ville de New York. Ils ont besoin de protocoles réalisables qu’ils peuvent suivre de manière cohérente pour passer à l’échelle de la production ainsi que du sens des affaires. Des ressources supplémentaires sont nécessaires car l’agriculture urbaine communautaire ne bénéficie pas du même financement que l’agriculture industrielle. La mise en place d’une agriculture urbaine à grande échelle pour répondre à un besoin généré par COVID- 19 prendra du temps. Il faut également qu’il y ait une intersection entre l’agriculture urbaine, l’agriculture rurale et l’agriculture périurbaine. L’agriculture urbaine peut contribuer à répondre à un besoin diversifié dans la ville, mais elle ne peut et ne veut pas remplacer le travail et l’échelle connue de l’agriculture rurale.  Elle peut cependant s’appuyer sur des modèles d’ESS qui ont fait leurs preuves et dont la mission est d’aider à accélérer la mise en place de meilleurs systèmes. Nous aurons également besoin d’infrastructures dans la ville, telles que des centres alimentaires communautaires, de stockage et d’agrégation. Une politique efficace pour l’agriculture urbaine aux niveaux local, étatique et fédéral est encore nécessaire.

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Judith Hitchman a commencé par un bref aperçu du rapport SOFI de la FAO de 2019 qui souligne la recrudescence de la sous-alimentation et de l’insécurité alimentaire dans le monde – y compris dans les pays développés – ainsi qu’une augmentation significative de l’obésité, entraînant un nombre accru de personnes souffrant de maladies non transmissibles telles que le cancer, le diabète et les maladies cardiaques. Afin de réaliser la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation, nous devons nous appuyer sur les dix principes de l’agroécologie tels que reconnus par la FAO. Urgenci a publié une déclaration sur la situation de Covid, qui indique également comment nous pouvons faire partie d’un changement de système plus large et aller de l’avant au-delà de cette crise. Parce que la crise sanitaire crée une crise économique qui va également conduire à une insécurité alimentaire fortement accrue. Les principes de l’économie solidaire peuvent nous aider à résoudre ce problème de manière transversale. Nous devons soutenir la législation et la mise en œuvre de systèmes alimentaires territoriaux durables fondés sur la politique de connexion des petits exploitants aux marchés et la stratégie « de la ferme à la table ». Le gouvernement local, en tant que niveau le plus proche des citoyens, doit également soutenir les approches qui permettent l’accès des populations vulnérables à une alimentation nutritive de haute qualité.

Avec l’avènement de Covid-19, de nombreuses formes existantes de distribution alimentaire et de chaînes industrielles ont été perturbées. Cependant, presque tous les pays ont convenu que la distribution de l’agriculture soutenue par la communauté est sûre et peut continuer, car il y a un contact minimal avec les gens entre le terrain et le ramassage par les membres. En Chine, au plus fort de l’épidémie de Covid en janvier, la demande d’Agriculture soutenue par la Communauté et de boîtes de légumes livrées à domicile a augmenté d’environ 300 %. En Europe, la demande est similaire mais légèrement inférieure. La difficulté que cela pose est que les producteurs de l’ASC se développent en fonction de souscriptions qui sont signées et payées à l’avance, et que la production ne peut pas être soudainement augmentée du jour au lendemain. Ce qui s’est produit et se produit encore, c’est la création de nombreuses nouvelles plateformes reliant les producteurs et les consommateurs locaux. Elles prennent de nombreuses formes différentes, de la livraison à domicile à la livraison en voiture. Certaines sont authentiques en termes de principes de l’ESS, d’autres sont purement capturées par le système de l’agriculture industrielle et utilisent des principes néo-libéraux. Il est ainsi possible de trouver des boîtes de légumes qui coûtent plus du double de ce que pourrait coûter une part d’ESS !

Aujourd’hui plus que jamais, le rôle d’Urgenci est de plaider au niveau politique pour des chaînes alimentaires courtes et directes telles que l’ASC, les marchés de producteurs et les magasins coopératifs de producteurs et de consommateurs ainsi que les groupes d’achats collectifs et les politiques de marchés publics participatifs qui garantissent le droit à une alimentation saine et nutritive pour tous, sur la base des principes de l’Économie Sociale Solidaire, de l’équité et de la justice alimentaire. En d’autres termes, sur l’agroécologie et la souveraineté alimentaire.

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Marcus Hill a commencé par fournir quelques informations générales : Winston-Salem, où il est basé, est la 5ème plus grande ville de Caroline du Nord avec une population d’environ ¼ millions d’habitants. Il a été noté dans le passé que c’est l’une des régions du pays où l’insécurité alimentaire est la plus grande et l’une des pires régions pour la mobilité économique. La ségrégation sociale et raciale y est encore très forte. Elle souffre d’embourgeoisement et a une longue histoire de politiques de logement racistes, d’investissements inéquitables et, pour beaucoup, d’un accès insuffisant à des ressources suffisantes. En tant que tel, il y a très peu de filets de sécurité et une inclusion politique insuffisante pour une grande partie de notre population, et une grande partie de ce que Covid -19 a exposé en termes de systèmes sociaux et économiques fragiles et inadéquats a été ici depuis le début pour les quartiers défavorisés. Mais si la fragilité de ce système alimentaire capitaliste et la prise en compte des inquiétudes de chacun à son sujet sont désormais une réalité, ces conditions ne sont pas si différentes de ce que de nombreux quartiers ont déjà connu. La réponse a donc été de continuer à promouvoir la vision à long terme élaborée collectivement pour un développement communautaire inclusif et de continuer à construire.

Le projet particulier lié à la souveraineté alimentaire vise à voir si nous pouvons créer des moyens de subsistance viables à partir de l’agriculture urbaine d’une manière très stratégique et spécifique. Nous sommes en train de créer un organisme à but non lucratif basé dans les quartiers (avec une représentation au conseil d’administration dans de nombreux quartiers défavorisés de la ville, pour apprendre et élaborer des stratégies collectivement et ainsi servir de centre d’organisation). Cela signifie que nous travaillons avec des diplômés de l’école agricole urbaine de la région pour créer une coopérative d’agriculteurs urbains pour l’achat collectif, le partage des ressources, un meilleur accès au marché et une base pour la propriété collective des terres par le biais d’une fiducie foncière communautaire. Le groupe a également acheté un bus et cherche à mettre en place un « centre alimentaire » mobile, à la fois pour déplacer les agriculteurs urbains disposant de moyens de transport limités et pour regrouper et distribuer les produits urbains et ruraux dans la région. Cette nouvelle infrastructure de distribution offre un potentiel de développement de l’ASC à partir de ces fermes urbaines. Tout cela répond à la demande accrue de produits alimentaires locaux.

Il y a également une composante culturelle et politique à cela ainsi que le soutien d’une organisation plus large allant au-delà de la seule économie alimentaire, plus une composante écologique travaillant pour que nos parcs urbains voisins se convertissent à l’entretien biologique du paysage.

Certains des nouveaux cadres donnent un aperçu de la manière dont le projet global est construit. Tout d’abord, la structure s’inspire en partie du travail de la Democracy Collaborative. Leur travail s’appuie sur des modèles de création de richesse communautaire décolonisée et de collaboration d’ancrage, c’est-à-dire des moyens de créer un écosystème collaboratif d’institutions d’ancrage qui peuvent soutenir un projet communautaire comme celui-ci de manière mutuellement bénéfique. Ce modèle est un peu différent des modèles traditionnels de philanthropie/bénéficiaire de services et souvent de charité. Les éléments du projet sont alors alimentés par un cadre d’économie solidaire (coopératives, CSA, fiducies foncières, etc.). Enfin, la dimension politique participative a ici plusieurs racines différentes, avec un accent particulier sur les Conseils de politique alimentaire. Une grande partie de ce travail est directement issue des efforts des CPE, car ce sont de grands microcosmes de démocratie participative.

Les présentations ont été suivies d’un échange énergique et riche avec certains des nombreux participants au webinaire. Ce qui est clair, c’est qu’avec Covid-19, nous sommes confrontés à des défis plus aigus pour les systèmes alimentaires néo-libéraux existants. La question de savoir si l’ESS réussira à relever ces défis pour faire reconnaître au niveau mondial la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation sera également liée au besoin profond de changement dans les domaines de l’accès à la terre, aux semences et à l’eau, qui sont les éléments de base de la réalisation de la souveraineté alimentaire et du droit à l’alimentation et à la nutrition.

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